parfum-d-opium

La faim attise les rêves

Vendredi 8 juillet 2011 à 16:02

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L'aube s'est éteinte à l'aune d'une étincelle
Sous l'ombre d'un arbre poussait une plaie
La sève stridulait, la gangrène grouillait
La lumière en silence écumait sur les feuilles.



NOTHING



Samedi 11 juin 2011 à 3:46

Bonjour (bonsoir ?) à toi qui lis ces lignes.
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Ce blog n'est rien d'autre qu'une sorte de tiroir virtuel me permettant de balancer certains textes que j'écris en étant sûre de ne pas les perdre. Je ne sais plus si tout ça a encore une valeur à mes yeux, mais je suppose qu'un jour peut-être, je serai contente de les relire, juste pour me marrer. Certains de ces textes ne sont d'ailleurs plus pour moi qu'un lointain souvenir.
Pour ce qui est des photos, la plupart ne sont pas de moi, je tiens à le préciser. Je les glane au hasard sur le net, et généralement je n'en connais pas les auteurs. Si tu sais de qui elles sont, tu peux l'indiquer par commentaire, je rajouterai les noms par la suite dans mes post. Je mentionnerai plus tard les photos dont je suis l'auteur, même si elles sont facilement reconnaissables, vu que ce sont les plus pourries ;-)

Donc voilà, si tu te sens paré(e) pour la déprime, tu peux scroller vers le bas autant que tu veux, tu as le droit de partir sans laisser de traces quand tu veux. Je ne m'attends pas à être lue, et pour être franche, je ne visiterai pas souvent ma page.

C'est tout ce que tu dois savoir.

Jeudi 17 mars 2011 à 2:04

LES MURS SONT FAMILIERS
 

 
Les jours sont dérisoires 
comme une trainée de boue
en bas sur le trottoir
j'ai profité du noir
pour essuyer mes joues
Quand cesse la mémoire
le silence brûle tout
 
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NOTHING

Samedi 1er janvier 2011 à 21:19

Avales ta langue MAINTENANT
Oh!
Regarde les yeux évanouis dans l'âtre
les murs sourds encrassés de cire d'explosion
un feu sans fumée pour le relier au monde
derrière les enveloppes se cachent
derrière les enveloppes se cachent
les réminiscences d'une Révolution

Et partout la cohue
dans la Rue des Murs
et entre ceux des geôles

"Nous construirons d'autres prisons"
prédit l'Imperator
diktat du mutisme mural

Nous, nous construirons des pages de béton
en regard des barreaux
pour porter l'idée d'un rêve inachevé
à travers les colonnes de l'indifférence
Nous, nous détruirons d'autres prisons

Ils éructent
la peur
barrière d'ignorance
d'instinct
suit la marche en silence

si tu ne te traînes pas dans le rang
l'½il noir des canons
saura te mettre en ordre

Mais les pierres roulent encore sur le rivage
depuis des millénaires, à travers toutes les guerres
sans cesse, elles se sont souvenue d'avoir été
volcan
montagne
abysse
étoile


La mort de la colère laisse les rues pavées
propres, stériles
de cette indignation
futile pour ceux qui marchent
sous des mers de symboles
vides et aveugles

Une brique de conscience
brise l'inoffensif cours
d'un cortège sans rage
Les miroirs du spectacle
n'abîment plus la réalité
L'immense serpent
sans tête ni queue
a perdu le sens
avance
s'écorche en vain
aux éclats des vitrines
de sa vie d'esclave
à l'infini reflet
d'une liberté factice

Les pierres ne veulent plus être murs,
ni frontières,
ni barrières
ni temples
ni tombeaux
Et dans nos mains habiles
et chaudes de révolte
elles volent aux quatre vents
et portent leur message
aux lentilles de verre
vitre fumée laser
feu froid d'acier
casques creux
carapaces et rapaces
face à qui nous faisons front.



NOTHING

Jeudi 4 novembre 2010 à 18:23

J'avais juste oublié de signer

Nue, je voudrais me dévêtir
Encore
Piétiner la carcasse étriquée
Mon corps
Sortir de la chair
Rigide
Rompre les nerfs
Scrosés
Ronger les cordes

Prendre la forme du vent
Soluble
Disperser mes sens

 

 

 
NOTHING


Photo prise par mes soins


 

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