parfum-d-opium - La faim attise les rêves...Cowbloghttp://parfum-d-opium.cowblog.frFri, 08 Jul 2011 16:02:20 +0200180.Fri, 08 Jul 2011 16:02:00 +0200Fri, 08 Jul 2011 16:02:00 +0200http://parfum-d-opium.cowblog.fr/article-3121481.htmlMonokukuhttp://parfum-d-opium.cowblog.fr/images/beksinski2.jpg




L'aube s'est éteinte à l'aune d'une étincelle
Sous l'ombre d'un arbre poussait une plaie
La sève stridulait, la gangrène grouillait
La lumière en silence écumait sur les feuilles.



NOTHING



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(Cette photo est de moi)Sat, 11 Jun 2011 03:46:00 +0200Sat, 11 Jun 2011 03:46:00 +0200http://parfum-d-opium.cowblog.fr/cette-photo-est-de-moi-3114774.htmlMonokukuBonjour (bonsoir ?) à toi qui lis ces lignes.
http://parfum-d-opium.cowblog.fr/images/CIMG1460.jpg
Ce blog n'est rien d'autre qu'une sorte de tiroir virtuel me permettant de balancer certains textes que j'écris en étant sûre de ne pas les perdre. Je ne sais plus si tout ça a encore une valeur à mes yeux, mais je suppose qu'un jour peut-être, je serai contente de les relire, juste pour me marrer. Certains de ces textes ne sont d'ailleurs plus pour moi qu'un lointain souvenir.
Pour ce qui est des photos, la plupart ne sont pas de moi, je tiens à le préciser. Je les glane au hasard sur le net, et généralement je n'en connais pas les auteurs. Si tu sais de qui elles sont, tu peux l'indiquer par commentaire, je rajouterai les noms par la suite dans mes post. Je mentionnerai plus tard les photos dont je suis l'auteur, même si elles sont facilement reconnaissables, vu que ce sont les plus pourries ;-)

Donc voilà, si tu te sens paré(e) pour la déprime, tu peux scroller vers le bas autant que tu veux, tu as le droit de partir sans laisser de traces quand tu veux. Je ne m'attends pas à être lue, et pour être franche, je ne visiterai pas souvent ma page.

C'est tout ce que tu dois savoir.
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LES MURS SONT FAMILIERSThu, 17 Mar 2011 02:04:00 +0100Thu, 17 Mar 2011 02:04:00 +0100http://parfum-d-opium.cowblog.fr/les-murs-sont-familiers-3111997.htmlMonokuku
LES MURS SONT FAMILIERS
 

 
Les jours sont dérisoires 
comme une trainée de boue
en bas sur le trottoir
j'ai profité du noir
pour essuyer mes joues
Quand cesse la mémoire
le silence brûle tout
 
http://parfum-d-opium.cowblog.fr
 
NOTHING

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Avales ta langue MAINTENANTSat, 01 Jan 2011 21:19:00 +0100Sat, 01 Jan 2011 21:19:00 +0100http://parfum-d-opium.cowblog.fr/avales-ta-langue-maintenant-3111996.htmlMonokuku
Avales ta langue MAINTENANT
Oh!
Regarde les yeux évanouis dans l'âtre
les murs sourds encrassés de cire d'explosion
un feu sans fumée pour le relier au monde
derrière les enveloppes se cachent
derrière les enveloppes se cachent
les réminiscences d'une Révolution

Et partout la cohue
dans la Rue des Murs
et entre ceux des geôles

"Nous construirons d'autres prisons"
prédit l'Imperator
diktat du mutisme mural

Nous, nous construirons des pages de béton
en regard des barreaux
pour porter l'idée d'un rêve inachevé
à travers les colonnes de l'indifférence
Nous, nous détruirons d'autres prisons

Ils éructent
la peur
barrière d'ignorance
d'instinct
suit la marche en silence

si tu ne te traînes pas dans le rang
l'½il noir des canons
saura te mettre en ordre

Mais les pierres roulent encore sur le rivage
depuis des millénaires, à travers toutes les guerres
sans cesse, elles se sont souvenue d'avoir été
volcan
montagne
abysse
étoile


La mort de la colère laisse les rues pavées
propres, stériles
de cette indignation
futile pour ceux qui marchent
sous des mers de symboles
vides et aveugles

Une brique de conscience
brise l'inoffensif cours
d'un cortège sans rage
Les miroirs du spectacle
n'abîment plus la réalité
L'immense serpent
sans tête ni queue
a perdu le sens
avance
s'écorche en vain
aux éclats des vitrines
de sa vie d'esclave
à l'infini reflet
d'une liberté factice

Les pierres ne veulent plus être murs,
ni frontières,
ni barrières
ni temples
ni tombeaux
Et dans nos mains habiles
et chaudes de révolte
elles volent aux quatre vents
et portent leur message
aux lentilles de verre
vitre fumée laser
feu froid d'acier
casques creux
carapaces et rapaces
face à qui nous faisons front.



NOTHING
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J'avais juste oublié de signerThu, 04 Nov 2010 18:23:00 +0100Thu, 04 Nov 2010 18:23:00 +0100http://parfum-d-opium.cowblog.fr/j-avais-juste-oublie-de-signer-3111995.htmlMonokuku
J'avais juste oublié de signer

Nue, je voudrais me dévêtir
Encore
Piétiner la carcasse étriquée
Mon corps
Sortir de la chair
Rigide
Rompre les nerfs
Scrosés
Ronger les cordes

Prendre la forme du vent
Soluble
Disperser mes sens

 

 

 
NOTHING


Photo prise par mes soins


 
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Quelque part, une oreille entendSun, 03 Oct 2010 02:43:00 +0200Sun, 03 Oct 2010 02:43:00 +0200http://parfum-d-opium.cowblog.fr/quelque-part-une-oreille-entend-3111994.htmlMonokuku
Quelque part, une oreille entend

Assise sur l'océan
Chaque brin d'écume
éclabousse tel une enclume

Une seconde

Des milliards de grains de silice
s'immiscent
dans les sillons vermillons de la peau
effacent les empreintes de la chair poreuse
qui se disperse en poudre dans le vent.


~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~

Aux fers des fenêtres, des vêtements suspendus privent les cellules sombres d'un dernier soleil.
Parfois une silhouette accoudée au rebord s'émeut silencieusement du dehors sans entraves,
 
tapi au delà des murs, presque à portée de main, juste de l'autre côté, à des années de là
Sous le regard curieux
des mouettes affamées,
les pierres closes digèrent
les tristes silhouettes
accoudées aux rebords.



~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~oOo~

Fier et patient
comme une pierre de Lune
Fixant sur moi
ses durs yeux de statue
Mon félin me fait l'idée
d'un Sphinx nocturne.

 

 
 
 
  NOTHING

Photo prise par mes soins
 
 
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merdeSat, 18 Jul 2009 16:14:00 +0200Sat, 18 Jul 2009 16:14:00 +0200http://parfum-d-opium.cowblog.fr/merde-3111993.htmlMonokuku
;
;
;
;
;

Rage rouge
qui éclate
en tristesse écarlate,
le sanglot
éclot
comme un coquelicot.
;
;
;
;
;

NOTHING
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blablableuWed, 24 Jun 2009 15:31:00 +0200Wed, 24 Jun 2009 15:31:00 +0200http://parfum-d-opium.cowblog.fr/blablableu-3111992.htmlMonokuku
I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this jobI hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job I hate this job


I HATE THIS FUCKING JOB

Everytime
Everywhere
Anyhow
I HATE THIS JOB

And you should do the same
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trou noirSun, 10 May 2009 20:49:00 +0200Sun, 10 May 2009 20:49:00 +0200http://parfum-d-opium.cowblog.fr/trou-noir-3111991.htmlMonokuku
LA FIN DES TEMPS
UN AUTRE CHAOS EST POSSIBLE



Une couronne d'orages autour du crâne
Quand dans le froid les vibrations se fanent
Et que des yeux caverneux jaillit la complainte du malheureux
Alors l'angoisse monte comme la mort
Elle se fait écharpe étouffant le remord,
Elle fouette le visage et écharde le corps
Dense comme les pierres, infernale montagne;
J'écraserai son sommet et tracerai l'horizon.

LA FIN DES TEMPS
UN AUTRE CHAOS EST POSSIBLE


NOTHING
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.Mon, 20 Apr 2009 16:02:00 +0200Mon, 20 Apr 2009 16:02:00 +0200http://parfum-d-opium.cowblog.fr/article-3111989.htmlMonokuku
Les vagues respirent l'infini
et leurs mille yeux mobiles contemplent
l
es ondes blanches d'écume astrale.


L'horreur est sur mon front
Elle perle dans mes yeux
Q
ui s'agitent et se tordent.
R
ubans de chairs
uds de nerfs
Voilent mon regard.
Le mal sur mes paupières
Agite mes lèvres
-uds de verbes
Rubans de vers-
Patient comme une horloge
Il me vole ma te.



L'hécatombe
tombe
comme une ombre
sur le désert
qui fleurit
dans la nuit.



NOTHING

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