parfum-d-opium

La faim attise les rêves

Mercredi 23 janvier 2008 à 23:42


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Voyage initiatique au coeur de la géométrie alimentaire.
Soie safrané qu'est la membrane ensoleilée de ce quartier.


C'était brillant c'était beau ça devait être détruit.

L'éléphant d'argent, sur la lune juteuse et pulpeuse, crache un soleil d'ambre.

[Drunken blood in memories]

Des cendres poussent sur mon crâne, à la racine des fils de braise.

On ira voir les gens se jeter du haut des ponts de brume, se noyer dans les eaux noires déferlant sans hâte des arcades obscures, plus sombres que la nuit à son apogée.
Les vies déclineront sous nos yeux éblouis par l'ombre bouillonante.
Le ciel descendra sur nous, délivrant nos consciences sourdes.


Nothing

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Lundi 14 janvier 2008 à 17:15

[Les ruptures, ça nique ton paquet de clopes]

Le coeur à plat, faut mettre un point quand c'est fini, faut mettre un poing et ça fini.
Dégoupiller les têtes, les bouches exploserons. Voler les yeux, les garder au chaud au fond d'une poche pleine de miettes.

[Aphasie]

Des heures qui passent sans maudir, à maux dire.
Sève noire et saturne se retourne, pétrifié de bonheur, s'aggripe à la grappe du coeur sous le couvercle.
Se faire plus vieille que les branches. Cloisons nasales dans de la matière fécale.
Les yeux dans les yeux, entrelas optiques.
Les veines sont creuses, les veines sont des tubes. Le palpitant est un accélérateur à particules. Le corps est un réacteur nucléaire.

[Maybe I lied when i said i was okay]

Comète qui embrase l'ébène de sa fumée d'ivoire., qui embrasse l'aubaine d'une fuite moins noire, à travers l'esprit logophage d'une nébuleuse amère.
Des cieux de crystal sous l'oeil qui roule, ivre de lui-même.
Lobotomie initiatique pour la foire à l'imposture. Nouveau délire optique.
Le guide de la femme parfaite. J'ai les dieux dans la paume de ma main, mes yeux dans un écrin olympien.

[Disphasie]

On prend vite l'habitude de tout, mais plus particulièrement de ce qui est mauvais.

[Pléonasme réthorique protocolaire]

 Silence sur les pavés, écoutons passer nos vieux jours.
Je trouve que l'on ne s'appelle pas assez lorsque l'on n'a rien à se dire.
 
Nothing

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