parfum-d-opium

La faim attise les rêves

Vendredi 25 juillet 2008 à 14:30

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Sous de sifflants soleils saouls de sucs sans saveur,
Les sèves en suspens sussurent de doux secrets
Et s'élèvent au dessus des ondes placides,
Bercées par les sons mystérieux et sereins de l'humus
Qui, expirant son souffle silencieux, sec,
Sécrète l'indolance salvatrice
Aux consciences secouées de crises spasmodiques.
Une symphonie de sentinelles paresse sous le silence céleste
Echos tristes et sans passion des sarabandes empyriques.

NOTHING

Dimanche 20 juillet 2008 à 16:10

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[Fumeuses rêveries sous un ciel noir d'étoiles]


Ma peau se tend sur les mâts de misère,
Mon squelette se dévoile aux récifs du jour,
Cette pâle épave s'échoue sous des cieux troubles,
Les remous en son ventre grignotent l'horizon.


[Et la ville endormie rêve de barricades]


J'ai écorché ma plume
Au grain corrosif
Du papier de sel, de sable
Et la peau à vif
Ne peux m'envoler
Vers ce ciel d'écume
Car le vent du large
Soufflant l'amertume
Eclabousse ma page
De douloureux naufrages



[En regardant les mouettes planer, maladives, vers l'horizon houleux]

NOTHING

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