parfum-d-opium

La faim attise les rêves

Jeudi 27 mars 2008 à 14:09

IN A DEATH LIKE TRANCE

on roule sur la ligne verte
les filandres brunes
se noient dans une neige de sève
solide
le vent est omniscient
sous la saveur chlorophylée
le froid monte aux yeux
dans les tubes de papiers



JE SUIS UN METRONOME DANS LA MATRICE


Ainsi soit-il. Je reprends le cour de mes expériences anti-réflexives, anti-productives, anti-imaginatives, anti-attrayantes. Banalisation, refoulement de la solitude. Je n'ai pas de grands mots à aligner, on créé peu quand on EST peu et qu'on vit beaucoup. On n'a pas le temps de s'attarder sur soi, ni sur quoi que ce soit d'autre.
La frénésie se suffit à elle-même.

NOTHING

Lundi 10 mars 2008 à 17:55


MARASME

Du doute qui se penche
Sur les nuits qui s 'étirent
De la nourriture fade
Des bruits sans saveurs
De l'assèchement de l'esprit
Du soleil sans chaleur
De la pluie qui salit
D
e la parole corrosive
Du langage qui se clot
De l'indécision
Du dedans qui éclate
Du dehors disparate
De l'échine qui se courbe
De l'échec



NOTHING

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