parfum-d-opium

La faim attise les rêves

Jeudi 27 mars 2008 à 14:09

IN A DEATH LIKE TRANCE

on roule sur la ligne verte
les filandres brunes
se noient dans une neige de sève
solide
le vent est omniscient
sous la saveur chlorophylée
le froid monte aux yeux
dans les tubes de papiers



JE SUIS UN METRONOME DANS LA MATRICE


Ainsi soit-il. Je reprends le cour de mes expériences anti-réflexives, anti-productives, anti-imaginatives, anti-attrayantes. Banalisation, refoulement de la solitude. Je n'ai pas de grands mots à aligner, on créé peu quand on EST peu et qu'on vit beaucoup. On n'a pas le temps de s'attarder sur soi, ni sur quoi que ce soit d'autre.
La frénésie se suffit à elle-même.

NOTHING

Lundi 10 mars 2008 à 17:55


MARASME

Du doute qui se penche
Sur les nuits qui s 'étirent
De la nourriture fade
Des bruits sans saveurs
De l'assèchement de l'esprit
Du soleil sans chaleur
De la pluie qui salit
D
e la parole corrosive
Du langage qui se clot
De l'indécision
Du dedans qui éclate
Du dehors disparate
De l'échine qui se courbe
De l'échec



NOTHING

Lundi 18 février 2008 à 15:22

LE SIDA, ELU PRODUIT MINCEUR DE L'ANNEE 2008


Welcome in the death parade.



T'as mis des cailloux dans mes soulliers, pour que je trébuche et m'arrache les pieds. Une vengeance corrosive t'attend sur le rebord du trottoir, ça se jouera entre tes dents et la pierre aiguisée des pavés.





J'ai rencontré une chèvre en fer de trois mètres de haut au détour d'une rue.
Treize fourgons de CRS stationnaient en bas de chez moi. Qui a dit que nous ne vivions pas dans un Etat policier?



Je suis aussi outrée qu'une huitre peut l'être.


NOTHING

Mercredi 23 janvier 2008 à 23:42


.
.
.

Voyage initiatique au coeur de la géométrie alimentaire.
Soie safrané qu'est la membrane ensoleilée de ce quartier.


C'était brillant c'était beau ça devait être détruit.

L'éléphant d'argent, sur la lune juteuse et pulpeuse, crache un soleil d'ambre.

[Drunken blood in memories]

Des cendres poussent sur mon crâne, à la racine des fils de braise.

On ira voir les gens se jeter du haut des ponts de brume, se noyer dans les eaux noires déferlant sans hâte des arcades obscures, plus sombres que la nuit à son apogée.
Les vies déclineront sous nos yeux éblouis par l'ombre bouillonante.
Le ciel descendra sur nous, délivrant nos consciences sourdes.


Nothing

.
.
.

Lundi 14 janvier 2008 à 17:15

[Les ruptures, ça nique ton paquet de clopes]

Le coeur à plat, faut mettre un point quand c'est fini, faut mettre un poing et ça fini.
Dégoupiller les têtes, les bouches exploserons. Voler les yeux, les garder au chaud au fond d'une poche pleine de miettes.

[Aphasie]

Des heures qui passent sans maudir, à maux dire.
Sève noire et saturne se retourne, pétrifié de bonheur, s'aggripe à la grappe du coeur sous le couvercle.
Se faire plus vieille que les branches. Cloisons nasales dans de la matière fécale.
Les yeux dans les yeux, entrelas optiques.
Les veines sont creuses, les veines sont des tubes. Le palpitant est un accélérateur à particules. Le corps est un réacteur nucléaire.

[Maybe I lied when i said i was okay]

Comète qui embrase l'ébène de sa fumée d'ivoire., qui embrasse l'aubaine d'une fuite moins noire, à travers l'esprit logophage d'une nébuleuse amère.
Des cieux de crystal sous l'oeil qui roule, ivre de lui-même.
Lobotomie initiatique pour la foire à l'imposture. Nouveau délire optique.
Le guide de la femme parfaite. J'ai les dieux dans la paume de ma main, mes yeux dans un écrin olympien.

[Disphasie]

On prend vite l'habitude de tout, mais plus particulièrement de ce qui est mauvais.

[Pléonasme réthorique protocolaire]

 Silence sur les pavés, écoutons passer nos vieux jours.
Je trouve que l'on ne s'appelle pas assez lorsque l'on n'a rien à se dire.
 
Nothing

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