parfum-d-opium

La faim attise les rêves

Mardi 2 septembre 2008 à 15:43


Les embryons de tes pupilles
Divaguent et flottent, indolents,
Au creux de tes iris nourriciers.
Veinés de sel et de sang
Sous leur blanche coquille
Tes yeux sont-ils mirroirs ou sont ils brouillés?
Lorsqu'ils roulent comme des billes
Tes doux yeux insolents
Sont tels deux perles enchassées
Dans l'ombre de tes cils d'argent,
Et font éclore des vrilles
Sur ma peau affamée.


[Le soleil s'évapore sur l'horizon, absorbé par le lustre des flots.
La lumière mousse et glace les eaux, gigantesque buvard qu'engloutissent les ombres.]

Immortelle comme ce nuage qui fleurit
Sous la lune luisante
Je suis
Invincible comme le flocon qui se rit
De la brise rugissante
Je suis
Eternelle comme la flamme qui crisse et crie
Sous l'onde grasse et gluante
Et noire, je suis.


NOTHING

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